Désormais, l’onboarding (processus d’intégration d’une nouvelle personne à ses équipes) est largement pratiqué au sein des entreprises et tant mieux, mais l’offboarding (organiser le départ d’un collaborateur de l’entreprise de manière ordonnée et professionnelle) reste très marginal. Alors, certes, l’onboarding est une étape clé à ne pas rater, mais l’offboarding est un process RH tout aussi important et je vous explique pourquoi…
Collaborateur un jour, collaborateur toujours
Lorsqu’un collaborateur décide de quitter une entreprise, il est naturel de se concentrer sur l’aspect du recrutement et de l’onboarding de nouveaux talents pour combler le poste vacant. Cependant, il est tout aussi important de donner à l’étape de l’offboarding, l’attention qu’elle mérite. Celle-ci est souvent négligée, mais elle a un impact significatif sur l’image de l’entreprise et sur la perception du collaborateur qui part.
L’une des idées clés à retenir est que, même si un collaborateur quitte l’entreprise, il reste un ambassadeur potentiel. Si son départ se passe dans les meilleures conditions, il ne dira que du bien de l’entreprise qu’il quitte. Une expérience positive d’offboarding renforce non seulement la réputation de l’entreprise, mais elle peut également favoriser des opportunités futures de collaboration. Le collaborateur qui part peut garder des contacts dans l’entreprise et même recommander l’entreprise à d’autres potentiels talents.
Les étapes de l’offboarding à respecter
Pour un offboarding réussi ou en tout cas pour lequel, on ne pourra rien vous reprocher, voici quelques étapes clés à suivre :
Étape 1 : Planification en amont
Préparez-vous à l’avance en élaborant un plan d’offboarding qui couvre la transition des responsabilités, la récupération des biens de l’entreprise, et la communication interne. Une planification minutieuse est essentielle pour garantir une transition en douceur et minimiser les perturbations.
Étape 2 : Entretiens de départ
Menez des entretiens de départ pour recueillir les commentaires et les impressions du collaborateur qui part. Cela peut fournir des informations précieuses pour l’amélioration de l’entreprise. Ces entretiens permettent au collaborateur de s’exprimer, de partager son expérience, et de contribuer à l’évolution de l’entreprise. Ils favorisent également une sortie en bons termes.
Étape 3 : Communication interne
Informez les équipes et expliquez les raisons du départ de manière appropriée. Cela réduit les rumeurs et la confusion. Une communication transparente est cruciale pour maintenir la confiance au sein de l’entreprise. Les équipes doivent comprendre pourquoi le collaborateur part, ce qui évite les spéculations et les malentendus.
Partir ne veut pas dire forcément fuir
Il est important de comprendre que le départ d’un collaborateur ne signifie pas nécessairement qu’il « n’aime plus » l’entreprise. Les motivations qui poussent un employé à partir sont diverses. Il peut avoir un projet personnel, une nouvelle opportunité professionnelle qui se présente, ou simplement vouloir un changement. Dans tous les cas, il est essentiel de traiter le départ de manière respectueuse et professionnelle.
La manière dont vous gérez l’offboarding peut influencer la perception que le collaborateur partant a de l’entreprise, et cela peut avoir un impact sur sa décision de recommander ou de déconseiller l’entreprise à d’autres. Un offboarding bien géré peut laisser une impression positive et ouvrir la porte à d’éventuelles collaborations futures.
En conclusion, ne sous-estimez pas l’importance de l’offboarding. Il s’agit d’une étape cruciale pour maintenir une bonne réputation d’entreprise et pour créer des ambassadeurs positifs. En investissant du temps et des ressources dans l’offboarding, les entreprises peuvent non seulement maintenir de bonnes relations avec leurs anciens employés, mais aussi renforcer leur attractivité pour les futurs talents. Vous voyez à quoi je fais référence ? À la marque employeur bien sûr !
Et puis, on ne sait jamais, peut-être que le collaborateur qui s’en va, reviendra un jour. De plus en plus de salariés dits « boomerang » font leur apparition mais ça, c’est un autre sujet !